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En avion, les distances se raccourcissent et certaines destinations sont accessibles en peu de temps ! C’est le cas du Mont Blanc, que les Dijonnais ont parfois la chance de voir lorsque les conditions sont favorables, malgré les quelques 215 kilomètres de distance.

Le 14 juin, le club a organisé un survol du massif au départ de Darois, avec 2 avions (F-HCCO et F-BXJI) et 7 participants.

Avant tout, il faut savoir que si chaque vol nécessite des préparatifs, celui-ci comporte quelques spécificités : le dépôt d’un plan de vol tout d’abord, car le trajet nous amène à traverser plusieurs frontières (pour rappel, le massif est à cheval sur la France, la Suisse et l’Italie), l’emport de bouteilles d’oxygène ensuite, rendu obligatoire par les altitudes atteintes lors de ce vol.

Les avions vérifiés, les équipages constitués, le décollage se fait vers 9h15 du matin pour progresser tout d’abord en direction de Lausanne à une vitesse d’environ 250 km/h et une altitude de 8000 pieds.

 

Arrivé à la verticale du Lac Léman, en même temps que les avions se dirigent dans la vallée qui mène à Martigny, les pilotes demandent aux contrôleurs l’autorisation de monter à 13000 pieds, altitude qui permet d’envisager le survol des reliefs en toute sécurité.

Au fur et mesure de la montée, le paysage déjà magnifique devient féerique. Malgré le printemps assez chaud la neige est bien visible et quelques nuages viennent s’ajouter au décor pour le mettre encore plus en valeur.

 

Une heure pile après le décollage de Darois, nous arrivons à la verticale de Martigny et commençons notre découverte du massif juste après avoir affiché la fréquence montagne, sur laquelle chaque aéronef annonce sa position régulièrement.

L’altimètre indique une altitude de presque 4000 mètres. C’est encore 800 mètres sous la cime du Toit de l’Europe, mais parfait pour découvrir le Glacier du Tour, le Glacier d’Argentière, la Mer de Glace, le Glacier du Tacul, faire le tour de l’Aiguille du Midi et ne pas manquer celui qui domine l’ensemble : Le Mont Blanc !    

 

Après 20 minutes d’évolutions, et sachant que la météo favorable ne le restera pas forcément, nous nous dirigeons vers notre prochaine étape : Annecy. Pour cela nous descendons dans la vallée pour cheminer vers Megève, Ugine, et le Lac d’Annecy que nous survolons pour profiter une nouvelle fois d’une vue magnifique.

   

Atterrissage, clôture du plan de vol auprès des contrôleurs, il est temps de savourer la pause et d’échanger ses impressions sur ce vol assez court (1h30) mais toujours un peu unique. On profite aussi de la présence de restaurants sur l’aérodrome d’Annecy pour manger tout en gardant un œil sur l’évolution de la météo.

 

De fait, nous ne nous éterniserons pas à Annecy et déciderons de redécoller assez tôt. A 13h de nouveaux pilotes prennent place aux commandes et nous redécollons pour un trajet quasi direct en direction de Dijon.

Il faut noter que, du fait de la présence de zones réservées dans l’axe de l’aéroport de Genève, le retour se fait à une altitude plus basse qu’à l’aller, en suivant le relief entre Annecy, Bellegarde et Oyonnax. Nous reprenons ensuite de la hauteur pour tracer une quasi ligne droite vers Darois où nous nous poserons après une heure de vol seulement, à 14h15.

Résumons : en moins de 5 heures, nous avons pu voler à 4 kilomètres de haut (même en aviation légère, ce n’est pas une occasion qui se présente très souvent), parcourir le massif du Mont Blanc, nous restaurer à Annecy et revenir à Darois avec des images fabuleuses plein la tête.

 

C’est aussi, pour l’ensemble des participants, l’envie d’y retourner dès que possible !

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